Catégorie : Citoyen

6 juin 2024, la Normandie se souvient

Le site Internet officiel du 80e anniversaire du Débarquement et de la bataille de Normandie : https://80e-normandie.fr(DR)

Nous l’avons déclaré à maintes reprises dans ces colonnes : le 6 juin ne sera jamais, en Normandie, un jour comme les autres. En cette année de 80e anniversaire, les festivités prendront une ampleur particulière, avec 200 vétérans attendus, quand ces derniers acteurs s’éteignent les uns après les autres.

À l’heure où nous rédigeons ces lignes, le programme n’est pas complètement fixé, et nous l’annonçons « sous réserves ». Dès le 5 juin au soir, le président de la République, Emmanuel Macron, sera au haras de Saint-Lô, « capitale des ruines » à la Libération, pour un hommage populaire aux victimes civiles des combats et des bombardements. Le lendemain, selon nos confrères et partenaires de France Bleu, un hommage franco-américain sera d’abord rendu aux soldats inhumés dans le cimetière de Colleville-sur-Mer, en présence du président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden. Suivront une cérémonie franco-britannique à Ver-sur-Mer, puis une grande cérémonie internationale sur Omaha Beach, où l’on attend une trentaine de chefs d’État. À Courseulles-sur-Mer enfin, se déroulera l’hommage franco-canadien. Pour le soir, la région Normandie a prévu les choses en grand, avec embrasement de la côte par des feux d’artifice géants. Le 7 juin, le président Macron se rendra à Bayeux, première ville libérée, puis à Cherbourg pour souligner l’importance de la Manche dans la bataille de Normandie.

Voilà sans doute de quoi relancer la candidature d’inscription des plages du Débarquement à l’UNESCO – pour le moment mise entre parenthèses, auprès du ministère de la Culture – afin de pérenniser le souvenir de ces heures héroïques parmi les générations futures. La Région a par ailleurs labellisé quantité d’événements, que vous pourrez retrouver sur le site Internet https://80e-normandie.fr.

 

Article publié dans Patrimoine Normand n°129 (avril-mai-juin 2024), par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin

Abonnement Patrimoine Normand

Continuer la lecture

Visite du Grand Bunker à Ouistreham

Le musée du Grand Bunker à Ouistreham. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Accompagné de trois soldats, le lieutenant Bob Orrell parvient au bout de quatre heures à forcer l'entrée d'une étrange construction du Mur de l'Atlantique. Les hommes trébuchent sur deux caisses de grenades, quand une voix en provenance des étages leur demande dans un anglais parfait de monter les rejoindre. L'officier britannique retourne l'invitation en les conviant à descendre ! Près de quatre jours après le Débarquement, il reçoit ainsi la reddition des 52 occupants du Grand Bunker.(Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Accompagné de trois soldats, le lieutenant Bob Orrell parvient au bout de quatre heures à forcer l’entrée d’une étrange construction du Mur de l’Atlantique. Les hommes trébuchent sur deux caisses de grenades, quand une voix en provenance des étages leur demande dans un anglais parfait de monter les rejoindre. L’officier britannique retourne l’invitation en les conviant à descendre ! Près de quatre jours après le Débarquement, il reçoit ainsi la reddition des 52 occupants du Grand Bunker.(Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Dans les premières heures du 10 juin 1944, le lieutenant Bob Orrell accompagné de trois soldats britanniques forcent l’entrée du Grand Bunker de Ouistreham. Ce blockhaus, unique en son genre, domine la baie de Seine et joue un rôle important dans la défense côtière allemande. Sa capture, quatre jours après le Débarquement, marque un tournant dans la bataille pour la libération de la ville. Découvrons l’histoire fascinante de ce monument emblématique, de sa construction sous l’Occupation à son rôle actuel en tant que musée, témoignant des événements clés de la Seconde Guerre mondiale en Normandie.

Le Grand Bunker de Ouistreham, construit entre septembre et novembre 1943, est unique en son genre, ne suivant pas les modèles standard des autres blockhaus du Mur de l’Atlantique. Avec ses six niveaux, il remplit trois fonctions principales : poste d’observation, poste de commandement et poste de direction de tir. Il offre une vue panoramique sur la baie de Seine et constitue un point stratégique crucial pour surveiller les mouvements maritimes et ajuster les tirs des batteries côtières.

Pendant l’Occupation, Ouistreham devient une cible privilégiée des Alliés, qui intensifient leurs attaques contre le Mur de l’Atlantique. Le 6 juin 1944, lors du Débarquement, les troupes alliées rencontrent une forte résistance en tentant de s’emparer de la ville. Après plusieurs heures de combats acharnés, ils réussissent finalement à prendre le contrôle du Grand Bunker, marquant ainsi la fin de la prise de la ville.
 

Au niveau 1, la salle des machines possède une puissante ventilation pour régénérer l'air et éviter l'accumulation de dioxyde de carbone (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) 

Au niveau 1, la salle des machines possède une puissante ventilation pour régénérer l’air et éviter l’accumulation de dioxyde de carbone (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Un musée exceptionnel
 

Après la Libération, l’édifice revient à la Marine Nationale qui le transforme en sémaphore. C’est en 1987 que la « Royale » en accorde l’exploitation à Fabrice Corbin pour qu’il y établisse le musée dont il rêvait ; classé Monument Historique en 1994, il lui sera cédé en pleine propriété en l’an 2000.

Tandis que tous les autres musées consacrés à cette période sont établis in situ à proximité des constructions ou des lieux d’Histoire, le Musée du Mur de l’Atlantique présente la particularité d’être installé au sein même d’un monument de la Forteresse Europe, une rareté en Normandie qu’on ne trouve ailleurs qu’au Musée Radar de Douvres-la Délivrande. C’était l’occasion de restaurer le bâtiment pour lui rendre l’aspect qu’il avait pendant l’Occupation.
 

Niveau 4 : salle des cartes et poste de commandement de tir. À partir des données télémétriques, on situe les cibles en vue de la riposte. (© Thierry Georges Leprévost) 

Niveau 4 : salle des cartes et poste de commandement de tir. À partir des données télémétriques, on situe les cibles en vue de la riposte. (© Thierry Georges Leprévost)

L'armurerie permet de soutenir un siège. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

L’armurerie permet de soutenir un siège. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Tandis que tous les autres musées consacrés à cette période sont établis in situ à proximité des constructions ou des lieux d’Histoire, le Musée du Mur de l’Atlantique présente la particularité d’être installé au sein même d’un monument de la Forteresse Europe, une rareté en Normandie qu’on ne trouve ailleurs qu’au Musée Radar de Douvres-la Délivrande. C’était l’occasion de restaurer le bâtiment pour lui rendre l’aspect qu’il avait pendant l’Occupation.

On peut ainsi approcher au plus près la vie quotidienne des soldats, grâce à des pièces équipées comme à la veille du Débarquement, animées par des mannequins d’un réalisme saisissant qui les mettent en situation dans cet espace confiné par le béton, des cloisons multiples, des portes étanches au gaz, sans autres ouvertures que celles du poste d’observation et la terrasse de tir.

La muséographie est telle qu’on croirait encore le Bunker en pleine activité, chacun s’affairant à sa tâche dans l’espace restreint qui lui est attribué. Reconstituées jusque dans leurs moindres détails, les pièces restituent dans un rare souci d’authenticité le rôle grandissant de l’industrie et de la technologie lors d’un conflit qui n’avait plus rien à voir avec le précédent, annonciateur des guerres modernes. Des centaines de documents, plans et photos accompagnent la mise en scène des lieux et élargissent le propos à l’ensemble des plages du Débarquement, restituant ainsi dans son contexte la réalité d’un édifice majeur des défenses allemandes.
 

Au cinquième niveau, les guetteurs avaient sur la baie de Seine une vue totale à 180°. Toujours présent, le télémètre qui permettait d'évaluer la distance à laquelle se trouvait un bateau ennemi, et de régler ensuite les batteries côtières pour atteindre leur cible. (© Thierry Georges Leprévost) 

Au cinquième niveau, les guetteurs avaient sur la baie de Seine une vue totale à 180°. Toujours présent, le télémètre qui permettait d’évaluer la distance à laquelle se trouvait un bateau ennemi, et de régler ensuite les batteries côtières pour atteindre leur cible. (© Thierry Georges Leprévost)
 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
HORAIRES
– Du 10 février au 31 mars : de 10 h 00 à 18 h 00.
– Du 1er avril au 30 septembre : de 9 h 00 à 19 h 00.
– Du 18 novembre au 20 décembre (ouvert uniquement le week-end) : de 10 h 00 à 18 h 00.
– Du 21 décembre au 5 janvier : de 10 h 00 à 18 h 00.
Fermeture de la billeterie 1 heure avant celle du musée.
Tous renseignements sur : https://museegrandbunker.com – Tél. : +33 (0)2 31 97 28 69. 
Publi-rédactionnel publié par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin

Abonnement Patrimoine Normand

Continuer la lecture

Visite du musée du Débarquement d’Arromanches

Le nouveau musée du Débarquement sur la place du 6-Juin à Arromanches-les-Bains. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Les vestiges du port artificiel d’Arromanches. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Les vestiges du port artificiel d’Arromanches. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Comme vous le savez, cette année est marquée par le 80e anniversaire du Débarquement et de la bataille de Normandie. Dans cette perspective, le musée le plus ancien de notre région, dédié aux événements de juin 1944, a entrepris une réorganisation complète de sa muséographie. L’objectif est de valoriser davantage ses collections et d’immerger les visiteurs dans l’ambiance authentique du site naturel.

La commune d’Arromanches, située sur la plage de débarquement Gold Beach, fut l’un des deux sites retenus par les Alliés pour y installer un port artificiel. Dès le 7 juin, des bateaux hors d’âge étaient coulés au large pour former les éléments d’une digue artificielle. Le lendemain, on immergeait les premiers caissons Phoenix. Le port d’Arromanches traita jusqu’à 20 000 tonnes de matériel par jour et fonctionna jusqu’en novembre 1944.

 

Le musée d’Arromanches a fait peau neuve
 

Le musée d’Arromanches fut le premier musée du Débarquement à voir le jour en Normandie, en 1954. Après avoir accueilli vingt millions de visiteurs, il a fermé ses portes en 2022 pour les rouvrir en avril 2023, dans un bâtiment rénové qui présente une scénographie modernisée. Les vastes baies donnant sur le large offrent une vue imprenable sur les derniers vestiges du mulberry B, semés là comme autant de symboles du prix de la liberté.
 

Le nouveau musée du Débarquement à Arromanches. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) 

Nouvelle maquette du port vu du ciel au musée du Débarquement à Arromanches. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Les maquettes de l'ancien musée du Débarquement ont églement été conservées. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) 

Les maquettes de l’ancien musée du Débarquement ont églement été conservées. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
HORAIRES
– Novembre-Décembre-Février : de 10h à 17h
– Mars-Octobre : de 9h30 à 17h30
– Avril-Septembre: de 9h à 18h
– Mai-Juin-Juillet-Août : de 9h à 19h
Fermeture annuelle en janvier.
Fermé les 24, 25 et 31 décembre.
Dimanche : ouverture à 10h (sauf en juin, juillet et août : 9h).
Le musée sera exceptionnellement fermé les 6 et 8 juin 2024.
Tous renseignements sur : https://musee-arromanches.fr – Tél. : +33 (0)2 31 22 34 31. 
 
Publi-rédactionnel publié dans Patrimoine Normand n°129 (avril-mai-juin 2024), par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin

Abonnement Patrimoine Normand

Continuer la lecture

Seurat en villégiature… à Bayeux !

Port-en-Bessin, avant-port, marée haute. La toile signé Georges Seurat est visible depuis le 30 mars 2024 au MAHB, à Bayeux. (© Musée d’Orsay)

Pour célébrer le 150e anniversaire de l’impressionnisme, le musée d’Art et d’Histoire Baron-Gérard de Bayeux présente depuis le 30 mars une œuvre exceptionnelle prêtée par le musée d’Orsay…

80e anniversaire du Débarquement, certes, mais en cette année 2024, nous célébrons également le 150e anniversaire de l’impressionnisme, ou plus exactement le 150e anniversaire de la Première exposition des peintres impressionnistes, tenue dans l’atelier du célèbre photographe Nadar. Le musée d’Orsay consacre l’exposition Paris 1874. Inventer l’impressionnisme à ceux qui participèrent à cet événement fondateur, Boudin, Morisot, Degas, Pissarro… et bien sûr Monet, qui y présenta son célébrissime Impression, soleil levant, la toile qui donna son nom à tout le courant.

Sur fond de festival Normandie impressionniste (22 mars – 22 septembre), l’institution parisienne a par ailleurs prêté des dizaines d’œuvres à trente-quatre musées partenaires, parmi lesquels le musée d’Art et d’Histoire Baron-Gérard de Bayeux, l’un des plus attrayants de Normandie.

Depuis le 30 mars et jusqu’au 23 juin, dans un cadre chargé d’Histoire – pensez, l’ancien palais épiscopal ! –, entre des peintures de Gustave Caillebotte et d’Henri-Edmond Cross, vous pouvez admirer sur les cimaises Port-en-Bessin, avant-port, marée haute, œuvre réalisée en 1888 par Georges Seurat (1859-1891). Cet artiste est considéré comme l’un des pères du divisionnisme, également qualifié de néo-impressionnisme, mais plus connu sous l’appellation de « pointillisme ». Pour la première fois depuis plus de 130 ans, cette marine, d’une grande poésie et d’une finesse rare, revient donc au plus près des lieux qui l’ont vue naître. À mettre en perspective avec le paysage tel que nous le connaissons de nos jours. Incontournable !
 

Port-en-Bessin. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) 

Port-en-Bessin. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « 150 ans de l’impressionnisme – Prêt exceptionnel d’un tableau de Georges Seurat » 
MAHB – Musée d’Art et d’Histoire Baron-Gérard
37, rue du Bienvenu
14400 BAYEUX
Tél. : 02 31 51 25 50
www.bayeuxmuseum.com

 
Article publié dans Patrimoine Normand n°129 (avril-mai-juin 2024), par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin

Abonnement Patrimoine Normand

Continuer la lecture

Exposition « Les Travailleurs de la mer » au musée Victor-Hugo

Le combat de Gilliatt et de la pieuvre dans Les Travailleurs de la mer. Estampe de Maurice de Becque. (Coll. Jean-Marc Hovasse


DATE
Du 18 mai au 29 septembre 2024.
LOCALISATION :
RIVES-EN-SEINE (76).

 

 

À partir du 18 mai, le musée Victor-Hugo présentera une exposition dédiée au célèbre roman de Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer.

Rédigé pendant son exil à Guernesey, cet ouvrage – qualifié d’« épopée de l’océan et du progrès » par Marc Eigeldinger – puise largement dans l’environnement insulaire où le poète a vécu pendant onze ans, au moment de sa parution en 1866. D’ailleurs, Hugo dédie son roman à ce « rocher d’hospitalité et de liberté ». Bien que le thème maritime soit récurrent dans l’œuvre de Hugo, Les Travailleurs de la mer est le roman qui dessine le mieux son exil insulaire. C’est également l’œuvre à laquelle Hugo consacrera le plus d’illustrations graphiques.

Cette exposition offre une plongée au cœur de ce sublime drame romantique, de sa conception à sa réception critique, à travers une sélection d’œuvres comprenant des manuscrits, des dessins, des gravures et des journaux d’époque, issus des collections du musée et de prêts exceptionnels.

 

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « Victor Hugo – Les Travailleurs de la mer » 
Musée Victor-Hugo
Quai Victor-Hugo
76490 RIVES-EN-SEINE
Tel. : 02 35 56 78 31
museevictorhugo.fr

 

Article publié par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin
CONSULTER L’AGENDA CULTUREL


Abonnement Patrimoine Normand

Continuer la lecture

Pierres en lumières – édition 2024

Pierres en Lumières à l’abbaye de Jumièges. (© DPT 76)

Le festival Pierres en Lumières, mettant en valeur le patrimoine normand, se déroulera du 17 au 18 mai 2024.

Initié en 2008 par la Fondation du patrimoine et le département de l’Orne, le festival Pierres en Lumières s’est ensuite étendu au Calvados et à la Manche, avant d’être rejoint, en 2016, par l’Eure et la Seine-Maritime. Ce festival constitue une magnifique vitrine pour notre patrimoine et bénéficie auprès du public d’un succès jamais démenti !

Basée sur le volontariat, cette manifestation rassemble des particuliers propriétaires de lieux remarquables, des associations de sauvegarde du patrimoine, ainsi que des communes ou collectivités territoriales désireuses de mettre en valeur un ou plusieurs édifices publics chargés d’histoire. Les participants répondent à un appel à candidatures et s’engagent à illuminer le site ou le monument de leur choix, tout en ouvrant gratuitement l’accès à tous.

La Seine-Maritime, par exemple, brillera de mille et un feux grâce à une programmation riche de ponts, châteaux, églises, chapelles, mairies, moulins, halles, clos-masures, anciens cinémas, usines et témoins du passé industriel, sites mémoriels, monuments historiques, musées, mais aussi parcs et jardins… Vous pourrez ainsi déambuler dans une ambiance unique au milieu des ruines de l’abbaye de Jumièges, visiter la magnifique maison Henri-IV à Saint-Valery-en-Caux, explorer la collégiale Saint-Hildevert à Gournay-en-Bray, ou découvrir le charme des jardins de l’abbaye Saint-Georges à Saint-Martin-de-Boscherville.
 

Article publié dans Patrimoine Normand n°129 (avril-mai-juin 2024), par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin


Abonnement Patrimoine Normand

Continuer la lecture

Magie noire, Magie blanche en Normandie

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc et clé en fer. Objets de l’exposition « Magie noire, Magie blanche en Normandie » au musée de Vire Normandie. (© Musée de Vire Normandie)


DATE
Du 3 avril au 3 novembre 2024.
LOCALISATION :
VIRE (14).

 

 

Baton de pouvoir. Objet de l'exposition « Magie noire, Magie blanche en Normandie » au musée de Vire Normandie. (© Musée de Vire Normandie)
Baton de pouvoir. Objet de l’exposition « Magie noire, Magie blanche en Normandie » au musée de Vire Normandie. (© Musée de Vire Normandie)

Croyez-vous en la magie ? Penser que l’on peut s’allier à des forces invisibles pour obtenir une faveur ou attirer un malheur, c’est croire en l’efficacité de la magie blanche et de la sorcellerie. Pendant 30 ans, l’association Les Blancs Montagnards a collecté les objets et les pratiques de croyances populaires et ésotériques en Normandie, mettant en lumière la diversité et la permanence des expressions de la pensée magique, allant des rituels des jeteurs de sort aux pratiques des guérisseurs. Une exposition au musée de Vire nous propose de les découvrir.

Comme au temps des Romains, les devins et les voyantes utilisent le plomb fondu et interrogent leur miroir pour dévoiler des secrets. Jeteurs de sort et sorcières transpercent d’aiguilles des effigies ressemblant à leur cible, ou fabriquent des objets étranges « chargés » de porter une malédiction. Contre ces maléfices, on fait appel aux désenvoûteurs, aux exorcistes et aux guérisseurs.

Les thérapies magiques sont également antiques. Les aspects d’un animal, d’une plante ou d’une pierre donneraient à voir leur propriété cachée. Alors, on boit une infusion de vipère dans de l’eau-de-vie pour éteindre le feu des brûlures d’estomac.

Cette exposition s’accompagne de nombreuses visites, d’interventions théâtrales, d’une conférence, de propositions pour les enfants, d’un catalogue.

 

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « Magie noire, Magie blanche en Normandie » 
Musée de Vire Normandie
Square du Chanoine Jean-Héroult
14500 VIRE NORMANDIE
Tél. : 02 31 66 66 50
virenormandie.fr

 

Article publié par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin
CONSULTER L’AGENDA CULTUREL


Abonnement Patrimoine Normand

Continuer la lecture

Exposition « De la place Royale à la place de la République » – Caen

Caen, place de la République, 1944. (© Archives du Calvados. Fonds Robert Delassale, 5Fi/5)


DATE
Du 1er juin au 3 novembre 2024.
LOCALISATION :
CAEN (14).

 

 

Le 11 mars 2024, la statue de Charles Demolombe a fait son retour place de la République à Caen. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Le 11 mars 2024, la statue de Charles Demolombe a fait son retour place de la République à Caen. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

En 2021, le service d’archéologie du Calvados fouillait les ruines de l’ancien hôtel de ville de Caen, autrefois situé place de la République et détruit par les bombardements de l’été 1944. À partir des résultats de cette fouille, la prochaine exposition du musée de Normandie intitulée De la place Royale à la place de la République – Quatre siècles d’histoire de la ville de Caen (1575-1975) nous invitera à découvrir les métamorphoses de ce quartier de la ville au fil du temps.

La ville est un espace en perpétuelle mutation. Ses transformations et les formes qu’elle prend donnent à voir et à comprendre comment ses habitants et les pouvoirs publics œuvrent pour l’aménager et la façonner afin qu’elle réponde à leurs besoins et à leurs aspirations.

Mêlant leçons d’histoire et de géographie, le parcours de l’exposition – illustrées notamment par une riche iconographie et les vestiges archéologiques mis au jour lors des fouilles – offre un aperçu de l’évolution de cet space. Il part de l’émergence de la ville moderne aux XVIe et XVIIe siècles à l’avènement de la ville républicaine à la suite de la Révolution française, en passant par les efforts d’éducation citoyenne du XIXe siècle et les tumultes de la Seconde Guerre mondiale, jusqu’au renouveau urbain après la guerre.

Exposition réalisée en partenariat avec le Service d’archéologie du Calvados. Dans le cadre du 80e anniversaire de la libération de Caen.

 

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « De la place Royale à la place de la République – Quatre siècles d’histoire de la ville de Caen (1575-1975) » 
Musée de Normandie
Château
14000 CAEN
Tél. : 02 31 30 47 60
musee-de-normandie.caen.fr

 

Article publié par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin
CONSULTER L’AGENDA CULTUREL


Abonnement Patrimoine Normand

Continuer la lecture