Assemblée de Seine : acte 1
C’est une nouvelle étape dans la candidature pour Rouen au titre de Capitale européenne de la culture en 2028. L’Assemblée de Seine a pour mission de croiser des regards et des envies. Voilà ceux de Juliette, Valentin et Véronique.
Juliette, Marie, Valentin et Véronique ont participé à la première Assemblée de Seine. Tous les quatre avec un certain enthousiasme parce qu’ils ont un même attachement à leur territoire. Juliette a « grandi en Normandie. Je suis partie à Paris pour mes études. J’y suis ensuite revenue. La Normandie est une très belle région qui donne à voir beaucoup de choses ». Pour Valentin, « Rouen, c’est une ville que j’apprécie pour son histoire, son patrimoine, ses activités. C’est une ville qui bouge ». Alors, Rouen, une capitale européenne de la culture en 2028 ? « Cette candidature m’intéresse parce qu’il faut valoriser ce territoire dynamique au niveau culturel », remarque Juliette. Tout comme Valentin. « Quand j’en ai entendu parler, cela m’a interpelé. Moi qui suis très intéressé par la culture ».
Tous les quatre ont participé à la première Assemblée de Seine jeudi 11 mai à la Maison de l’université à Mont-Saint-Aignan. Une assemblée qui marque un nouveau point de départ dans la candidature de la ville de Rouen au titre de capitale européenne de la culture en 2028. Elle est ouverte à toutes les habitantes et les habitants de Giverny jusqu’au Havre et Honfleur. Environ deux cents personnes y sont inscrites. Leur rôle : construire de manière collective. « C’est un élément particulier de la conception du projet. L’assemblée de Seine permet une implication citoyenne de la population locale », rappelle Rebecca Armstrong, déléguée générale de Rouen Seine Normande 2028.
Des envies et des attentes
Son fonctionnement est à inventer. Quant aux objectifs, ils sont pluriels. Il y a la possibilité d’imaginer des « rendez-vous populaires, des moments festifs », de définir des critères d’évaluation du projet et de devenir « des gardiennes et des gardiens du fleuve ». « La Seine est comme un lien sur un territoire, observe Marie. Je n’aime que les villes avec de l’eau. C’est une richesse énorme ».
Dans cette Assemblée de Seine, il y a des envies. Valentin souhaite « être impliqué, donner des idées, discuter ». Véronique montre une certaine impatience à rencontrer des « scientifiques, des acteurs qui me nourrissent ». Des envies et aussi des attentes. « Il faut voir grand », estiment Juliette et Véronique. « Il faut donner à voir et à entendre, faire venir des artistes, montrer les monuments d’une autre manière », propose la première. « Cette candidature doit permettre une union entre les personnes, entre les générations, entre les territoires, ajoute la seconde. Il est important d’apprivoiser tous les territoires, qu’ils soient ruraux ou urbains. Il y a une nécessité de se reconnecter, d’ouvrir la culture au plus grand nombre. Et nous sommes tous porteurs de culture ». Même sentiment de la part de Marie : « la culture fait grandir, ouvre des portes que l’on ne soupçonne même pas ».
Comme Bourges, Clermont-Ferrand et Montpellier, Rouen a franchi la première étape de la candidature au titre de capitale européenne de la culture. Prochaine étape : à l’automne avec la remise d’une deuxième version du projet, la venue du jury européen et l’oral.