Jour : 8 avril 2024

Fécamp recherche ses talents pour la Fête de la Musique 2024 

La Fête de la Musique sera à Fécamp le vendredi 21 juin !La Ville a besoin de vous, des talents locaux, pour enflammer les rues, jardins et même la plage ! Inscrivez-vous avant le 10 mai 2024 pour figurer dans le programme officiel de la Fête de la Musique de Fécamp. Envoyez les détails suivants à nathalie.gaston@ville-fecamp.fr : […]

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La vidéo du voyage à Paris avec les CM1 et CM2 le 3 avril 2024

C’était le mercredi 3 avril 2024, un beau voyage organisé conjointement par les mairies de Val-de-la-Haye et de Saint-Pierre-de-Manneville. Un voyage qui, pour notre commune, a permis d’emmener 17 élèves de CM1 et CM2 découvrir les plus beaux monuments parisiens vus de la Seine, puis la Tour Eiffel, et enfin l’Assemblée Nationale. Merci à Alma… Lire la suite »La vidéo du voyage à Paris avec les CM1 et CM2 le 3 avril 2024

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La fonderie Cornille-Havard à Villedieu-les-Poêles

L’atelier de la fonderie Cornille-Havard. L’artiste Vincent Olinet (à gauche de la photo) réalise les décors sur la fausse cloche Julie(Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Damien Bouet

Extrait Patrimoine Normand n°129
Par Damien Bouet.

 

La fonderie Cornille-Havard allie tradition et modernité. Les étapes de fabrication et de coulée des cloches sont héritées du savoir-faire des saintiers du XIXe siècle, tandis que la réalisation des profils et l’accordement sont à la pointe de la technologie. L’imposante cheminée du four à réverbère domine le site. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
La fonderie Cornille-Havard allie tradition et modernité. Les étapes de fabrication et de coulée des cloches sont héritées du savoir-faire des saintiers du XIXe siècle, tandis que la réalisation des profils et l’accordement sont à la pointe de la technologie. L’imposante cheminée du four à réverbère domine le site. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

L’entreprise Cornille-Havard, installée dans la petite bourgade de Villedieu-les-Poêles, reste hors du temps et perpétue le savoir-faire ancestral de la fonderie de cloches. Il ne reste aujourd’hui que deux entreprises spécialisées dans ce domaine en France et une trentaine dans le monde. Le décochage, le 9 février 2024, de la cloche Julie, destinée à l’abbaye de Fontevraud, nous donne l’occasion d’aborder cette industrie sourdine si singulière.

En effet, depuis la création de l’atelier en 1865, la fonderie Cornille-Havard perpétue l’art des saintiers et permet aux clochers de continuer à sonner comme aux premiers temps de la chrétienté. Comme l’explique Paul Bergamo, directeur de la fonderie, « une cloche est à la fois une pièce de fonderie d’art, un instrument de musique et un objet d’art sacré chargé de symboles. » Aujourd’hui, l’entreprise est mondialement reconnue pour son expertise et pour la qualité de ses réalisations.

 

La fonte de cloches à Villedieu-les-Poêles

Un petit bourg nommé Siennestre, installé le long de la Sienne, est mentionné au XIe siècle à l’emplacement probable de l’actuelle Villedieu. Cependant, c’est au début du XIIe siècle que la ville naît réellement, grâce aux libéralités de Henri Ier Beauclerc. Le duc-roi octroie l’autorisation de construire une commanderie aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. La Gesta Normannorum ducum de Guillaume de Jumièges relate que « ces serviteurs du Christ bâtirent un bourg appelé Villedieu ». L’absence de taxe royale favorise la vie économique de la cité, qui accueille rapidement marchands et artisans. Ces derniers se tournent instinctivement vers le travail du cui…

 

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Filature Levavasseur – La « cathédrale industrielle »

À l’image de l’abbaye de Fontaine-Guérard, les ruines de la filature Levavasseur s’inscrivent dans un écrin de verdure. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Virginie Michelland

Extrait Patrimoine Normand n°129
Par Virginie Michelland.

 

À 300 mètres de l’abbaye de Fontaine-Guérard, d’autres vestiges spectaculaires et émouvants surgissent au bord de l’Andelle. Anne-Marie Catherine ne se lasse pas de les contempler. Sous ses yeux, et maintenant sous les nôtres, se profile la silhouette altière de la « cathédrale industrielle ». Un site unique en son genre, dont les chiffres expriment, mieux encore que des mots, la monumentalité : 96 mètres de long, 26 mètres de large, cinq niveaux juxtaposés, et quatre tours de 38 mètres de haut faisant fonction d’escaliers ou de cheminées, mais qui évoquent aussi bien les clochers d’une cathédrale gothique.

Un cadre hors du commun, pour un édifice inclassable, destiné à produire quatre tonnes de fil de coton par jour.
 

Une usine qui joue de malchance

Le sort n’a pas épargné l’établissement de Charles Levavasseur, construit à partir de 1857 en lieu et place des filatures de laine et de coton et de la manufacture de draps, ache…

 

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Abbaye de Fontaine-Guérard, ou les contemplations

L’abbaye de Fontaine-Guérard se situe au cœur de la vallée de l’Andelle. (© Abbaye de Fontaine-Guérard)


Virginie Michelland

Extrait Patrimoine Normand n°129
Par Virginie Michelland.

 

Olivier Monpoint, l’actuel propriétaire de l’abbaye. (© Abbaye de Fontaine-Guérard)
Olivier Monpoint, l’actuel propriétaire de l’abbaye. (© Abbaye de Fontaine-Guérard)

Au cœur de la vallée de l’Andelle, l’abbaye de Fontaine-Guérard, à Radepont, a porté pendant plusieurs siècles la prière silencieuse d’une communauté cistercienne. Les bâtiments monastiques préservés s’en font encore l’écho grâce à l’investissement de son propriétaire actuel, Olivier Monpoint, et de l’association Esprit de Fontaine-Guérard.

Une « fontaine qui guérit »

Le site de l’abbaye distille un sentiment de plénitude à travers le spectacle omniprésent d’une nature généreuse. Des frondaisons et leurs ombrages, des pelouses minutieusement entretenues et, en leur sein, des pierres millénaires cultivent une atmosphère propice à la méditation. Croyants ou non-croyants ne manquent pas de s’en émouvoir…

Si l’Andelle, née en Seine-Maritime, poursuit paisiblement son cours en bordure du site avant de rejoindre la Seine, un autre petit cours d’eau fait partie intégrante du décor : la Fontaine Guérard. Son nom fait allusion aux vertus thérapeutiques d’une source souveraine contre les maladies de peau, en particulier l’eczéma des tout-petits. Des malades y remplissent encore leurs bouteilles ; des analyses en ont confirmé les effets bénéfiques.

La présence d’une source au débit important (200 litres par seconde) favorise l’installation d’une communauté monastique. Le petit prieuré de femmes, fondé vers 1135 par Amaury de Meulan, évolue en 1190 vers une abbaye à part entière, sous l’égide du comte Robert de Leicester. Soutenue par Gautier de Coutances, archevêque de Rouen et grand bienfaiteur des monastères, cette fondation s’accompagne de donations géné…

 

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La Seine – Estuaire sauvage

Au pied du pont de Normandie s’étendent de vastes roselières. (© Stéphane William Gondoin)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°129
Par Stéphane William Gondoin.

 

Située à cheval sur les départements de la Seine-Maritime, de l’Eure et du Calvados, la Réserve naturelle nationale de l’estuaire de la Seine abrite une faune et une flore variées, qui la consacrent comme l’une des zones écologiques majeures de Normandie. La présence de ce véritable jardin d’Éden peut surprendre, aux portes du Havre et de son immense complexe industrialo-portuaire.

Depuis une trentaine d’années, Le Havre a entamé une mutation profonde et se transforme petit à petit en une vraie ville à vivre. Les principaux espaces verts – parc de Rouelles, forêt de Montgeon ou Jardins suspendus – et le front de mer aux lumières changeantes, prisées des impressionnistes, garantissent de longues promenades rendues vivifiantes par le souffle du large. Sa médiathèque Oscar-Niemeyer, son théâtre (le Volcan, scène nationale depuis 1991), sa bibliothèque patrimoniale Armand-Salacrou, sa maison de l’Armateur, ou son musée d’Art moderne André-Malraux, aux collections sans cesse enrichies, lui ont conféré une aura culturelle de premier plan. Quant aux immenses docks du XIXe siècle, friches autrefois insalubres, ils abritent quantité d’activités, commerces, salles d’exposition, de con…

 

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Le jour le plus long – Du côté des Alliés et des Allemands

Cimetière américain de Colleville-sur-Mer, au-dessus de la mythique plage d’Omaha Beach. Ici reposent de nombreux jeunes soldats morts sur la plage en contrebas… pour notre liberté… (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°129
Par Stéphane William Gondoin.
 
 
Convoi de Landing Craft, Infantry (Large) – LCI(L)) traversant la Manche en direction de la Normandie. Remarquer les ballons de protection antiaérienne. (© U.S. National Archives)
Convoi de Landing Craft, Infantry (Large) – LCI(L)) traversant la Manche en direction de la Normandie. Remarquer les ballons de protection antiaérienne. (© U.S. National Archives)

« Pour les Alliés, comme pour nous, ce sera… le jour le plus long. » On prête au Generalfeldmarshall Erwin Rommel d’avoir tenu à son aide de camp, le Hauptmann Hellmuth Lang, ces propos passés à la postérité : « Croyez-moi, Lang, les premières vingt-quatre heures de l’invasion seront décisives… Le sort de l’Allemagne en dépendra… Pour les Alliés, comme pour nous, ce sera le jour le plus long. » Dans les deux camps, nombreux seront ceux à ne pas voir le soleil se coucher, au soir du 6 juin 1944.

« Notre débarquement dans la région de Cherbourg et du Havre ne nous ayant pas permis de nous implanter durablement en territoire hostile, j’ai dû prendre la décision d’ordonner la retraite des troupes engagées. […] Je suis la seule et unique personne qui puisse être blâmée ou incriminée pour cette tentative malheureuse. J’en assume seul la responsabilité » (Paroles du Jour J). Ce communiqué terrible, signé de la main d’Eisenhower, aurait pu être diffusé au soir du 6 juin 1944, garantissant à l’Europe de demeurer des années encore dans les ténèbres nazies. Il n’en fut heureusement rien : malgré les difficultés, l’opération Overlord s’avéra un succès indiscutable qui permit d’établir une tête de pont alliée sur le sol français, prélude à la libération de l’Europe Occi…

 

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DOSSIER « 6 juin 1944, le Débarquement » (18 pages) :


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