Catégorie : Citoyen

FÊNO, édition 2023

FÊNO, le festival de l’excellence normande. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Cette année, le festival de l’excellence normande se tiendra au parc des expositions de Rouen, du vendredi 20 au dimanche 22 octobre. Les visiteurs seront accueillis par 350 exposants mettant « en avant les talents et fiertés normandes. Démonstrations, animations, concerts, rencontres, gastronomie et vente en direct sont prévus, pour une édition qui s’annonce aussi festive que les précédentes. C’est le festival qui vous invite à croquer la Normandie à pleines dents ! » À l’heure où nous écrivons ces lignes, la liste des participants est encore inconnue, mais vous la trouverez en temps et en heure sur le site de la manifestation. Et comme nous sommes d’incorrigibles gourmands, entre le saumon de Cherbourg, les producteurs de cidre d’excellence et tous nos fromagers – liste non exhaustive –, on en salive d’avance ! Ouvert de 10 h à 18 h ; entrée et parking gratuits.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :

Tous renseignements sur https://feno.normandie.fr
 

Article publié dans Patrimoine Normand n°127 (octobre-novembre-décembre 2023), par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin


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Expo photos anciennes « Mariages » : Une belle fréquentation !

L’exposition sur le sujet des « Mariages avant 1950 » des 14 et 15 octobre 2023 a rencontré un franc succès. Manifestement ce sujet a intéressé un large public vu l’importante fréquentation que nous avons eue, et ce n’est pas juste un sujet d’estime : Les personnes présentes ont montré un vif intérêt à l’identification des personnes présentes sur ces photos, sur le travail réalisé pour y arriver et l’aide qu’ils peuvent apporter.

C’est une année de collecte, de numérisation, de préparation de documents, de (…)


Actualité du Cercle

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Exposition de Karine Saporta à Alençon

Exposition « À fleur de peau. Mémoire d’un défilé éphémère — Photographies de Karine Saporta » au musée des Beaux-arts et de la Dentelle d’Alençon. (© Karine Saporta)


DATE
Du 3 octobre 2023 au 7 janvier 2024.
LOCALISATION :
Alençon (61).

 

Cette exposition est le fruit d’une collaboration exceptionnelle entre Karine Saporta et le musée des Beaux-Arts et de la Dentelle. La chorégraphe, considérée comme l’une des figures majeures de la danse contemporaine française, poursuit également une brillante carrière de photographe. Farouche admiratrice du travail des dentellières, elle offre à la contemplation une série d’une quarantaine de réalisations visuelles qui rendent hommage aux pièces conservées dans les collections permanentes du musée et révèlent les liens entre l’art de la dentelle, la danse et la photographie, dans une mise en scène inspirée des coulisses d’un défilé de mode. L’artiste souligne, avec le style qui la caractérise, la sensualité inhérente selon elle à la dentelle. Au fil des épisodes photographiques, le visiteur est invité à (re)découvrir la richesse et la diversité des thèmes illustrés par les dentellières d’Alençon à travers les siècles.
 

Musée des Beaux-arts et de la Dentelle, Alençon 

le musée des Beaux-arts et de la Dentelle à Alençon. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition visible du mardi au vendredi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 et du samedi au dimanche de 10h00 à 12h30 et de 13h30 à 18h00. Fermeture hebdomadaire le lundi ; gratuit pour les – de 26 ans, et gratuit pour tous chaque 1er dimanche du mois.
Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle
Cour carrée de la Dentelle
61000  ALENÇON
Tél. : 02 31 30 47 60 
www.museedentelle.cu-alencon.fr

 

Article publié par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin
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Exposition « Mon trousseau de mariage » au château de Martainville

Exposition « Mon trousseau de mariage » au château de Martainville. (© Véronique Hénon – Dpt 76)


DATE
Du 14 octobre 2023 au 14 janvier 2024
LOCALISATION :
MARTAINVILLE-ÉPREVILLE (76).

 

Au XIXe siècle, le trousseau de mariage est en usage dans toutes les classes sociales, et sa qualité reflète le statut de la future épouse. Confectionné par la jeune fille qui a été formée aux travaux d’aiguille dès son plus jeune âge, le trousseau présente le linge de maison, le linge de corps et le menu linge tels que les bonnets, les coiffes et les mouchoirs de cou. L’exposition du musée des Traditions et Arts normands porte notamment sur l’étude et la présentation d’un exceptionnel trousseau complet, acquis en 2020 auprès de la collectionneuse Jacqueline Le Guell.

En parallèle, Elsa Duault nous présente son travail de collectage de la mémoire des femmes, autour de la thématique du trousseau de mariage. Pour ce travail, l’artiste a contacté des normandes ayant entre 70 et 85 ans. Chaque portrait est présenté par un triptyque composé de la broderie encadrée du drap, extraite de l’étoffe, du drap sculpté, et enfin du témoignage écrit et audio accessible par QR code dans le musée et de manière permanente sur Youtube. En donnant la parole à ces femmes et en partageant avec le public sa vision du portrait, par le prisme des initiales brodées mises en valeur, du drap sculpté, de l’histoire personnelle racontée et du timbre de la voix capturé, l’artiste revisite le genre classique du portrait.

Un événement en partenariat avec le magazine Patrimoine Normand.
 

Le château de Martainville. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) 

Le château de Martainville. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition visible de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h00 et le week-end de 14h00 à 17h30 ;
Fermé le mardi et le dimanche matin ;
Fermeture les 1er janvier, 1er et 11 novembre, 25 décembre.
Musée des Traditions et Arts Normands
Château de Martainville
76750 MARTAINVILLE-ÉPREVILLE
Tél. : 02 35 23 44 70
www.chateaudemartainville.fr

 

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Biennale de sculpture de Bois-Guilbert

Dame assise, de Paul Day. (© Jean-Marc de Pas)


DATE
Jusqu’au 15 novembre 2023.
LOCALISATION :
Bois-Guilbert (76).

 

Pour la douzième édition de sa Biennale de sculpture, le Jardin des sculptures de Bois-Guilbert, créé par Jean-Marc de Pas en 1985, accueille une centaine d’œuvres de trente artistes contemporains, mises en scène dans une scénographie d’ensemble, dans le Jardin des sculptures et la Galerie du château.

Cette édition rend hommage à René de Saint-Marceaux (1845-1915), sculpteur rémois contemporain de Rodin et Pompon, créateur de plusieurs monuments publics, notamment à Paris. Plusieurs de ses œuvres seront exposées au château.

Une conférence sur la vie et l’œuvre de René de Saint-Marceaux sera animée par Lucette Turbet, présidente de l’association de René de Saint-Marceaux, le samedi 7 octobre à 15h. Réservation recommandée.
 

En visitant l'atelier, vous pouvez rencontrer Jean-Marc de Pas et découvrir l'original en terre d'une sculpture du Petit Prince en bronze, installée depuis le 20 septembre 2023 sur la 5e Avenue à New York. (© Jean-Marc de Pas)
En visitant l’atelier, vous pouvez rencontrer Jean-Marc de Pas et découvrir l’original en terre d’une sculpture du Petit Prince en bronze, installée depuis le 20 septembre 2023 sur la 5e Avenue à New York. (© JMP)

VISITE DE L’ATELIER
ET SCULPTURE EN HOMMAGE AU PETIT PRINCE

En fin de visite le week-end, s’il est disponible, vous pouvez rencontrer Jean-Marc de Pas et découvrir l’original en terre d’une sculpture du Petit Prince en bronze, installée depuis le 20 septembre 2023 à l’entrée de la Villa Albertine qui abrite les services culturels de l’ambassade de France aux États-Unis sur la 5e Avenue à New York, commande de The American Society of Le Souvenir Français pour honorer la mémoire de son auteur Antoine de Saint-Exupéry, mort pour la France, qui a écrit et édité pour la première fois le Petit Prince le 6 avril 1943 à New York ; projet soutenu par la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse et par l’ambassade de France aux États-Unis.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Jusqu’au 15 novembre, ouvert tous les jours y compris les jours fériés : de 14 h à 18 h.
Jardin des sculptures
Château de Bois-Guilbert
1108, route d’Héronchelles
76750 BOIS-GUILBERT
Tél. : 02 35 34 86 56
www.lejardindessculptures.com

 

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Au Mesnil-de-Bavent, des savoir-faire qui perdurent

À la poterie du Mesnil-de-Bavent. Le geste est un vecteur essentiel de transmission d’un patrimoine vivant. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Virginie Michelland

Extrait Patrimoine Normand n°127
Par Virginie Michelland.

 

La poterie du Mesnil-de-Bavent. Le manoir néo-gothique abrite le logement du patron. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
La poterie du Mesnil-de-Bavent. Le manoir néo-gothique abrite le logement du patron. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Un patrimoine vivant est un héritage précieux, où le geste est tout un art, et un vecteur essentiel de transmission… Au cœur du pays d’Auge, la poterie du Mesnil-de-Bavent perpétue un savoir-faire entre terre et ciel : celui de la confection d’épis de faîtage.

Six siècles de poterie

Son destin se construit autour d’un gisement d’argile à même d’offrir pour plusieurs siècles la matière première à un artisanat de la terre. Le pays d’Auge fournissant par ailleurs suffisamment de bois pour alimenter les fours, des potiers s’y installent dès le XVe siècle. On comptera jusqu’à trente-deux ateliers. Des débuts modestes mais encourageants, d’abord tournés vers un usage domestique – confection d’ustensiles de cuisine et de pièces de vaisselle.

Cette production locale s’ouvre soudain sur de nouvelles perspectives avec l’arrivée de Pierre Comptet, originaire de Mâcon, en Bourgogne. L’entrepreneur avisé distingue le riche potentiel du gisement et y installe, en 1842, des fours à bois. S’il fabrique, comme les petits potiers d’autrefois, des récipients et des pots de fleurs, il relance sur…

 

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Restauration de la « chapelle Boucicaut » à Bellême

Restauration d’un joyau de l’art décoratif : la « chapelle Boucicaut » à Bellême. Vue de la chapelle décorée par les artisans et artistes mobilisés pour construire les immeubles du Bon Marché à Paris. À commencer par l’architecte Louis-Charles Boileau et Charles Lameire, peintre spécialiste des décors de mosaïque. (© Fondation du Patrimoine)


Michel Levron.

Extrait Patrimoine Normand n°127
Par Michel Levron.

 

Parvis de l’église Saint-Sauveur de Bellême. Elle abrite la chapelle Boucicaut qui doit être restaurée. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Parvis de l’église Saint-Sauveur de Bellême. Elle abrite la chapelle Boucicaut qui doit être restaurée. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

À Bellême, l’église Saint-Sauveur est par elle-même intéressante. Elle est d’ailleurs classée au titre des monuments historiques depuis 1987 et fait l’objet de travaux de restauration. Mais son joyau est la chapelle dite « chapelle Boucicaut », véritable chef-d’œuvre de l’art décoratif de la fin du XIXe siècle. De plus, outre sa beauté, son histoire est très émouvante. Cependant des travaux urgents doivent être entrepris sur ses décors. La Fondation du patrimoine a lancé en 2022 une collecte de dons pour cette restauration.

Aristide Boucicaut est né à Bellême en 1810. Il est connu pour avoir transformé à partir de 1869 le grand magasin parisien Au Bon Marché et, avec sa femme Marguerite, posé les bases de ce qui deviendra le commerce moderne.

 

Rien de trop beau pour une mère…

Pourtant, les Boucicaut sont restés attachés à leurs racines bellêmoises. Ils ont ainsi contribué de manière très significative à la décoration de l’église Saint Sauveur.

Puis, après la mort de sa mère, Aristide Boucicaut décide d’embellir la modeste chapelle du Rosaire où Madame Boucicaut aimait se recueillir. C’est donc en mémoire de sa mère qu’Aristide apporte son financement à l’amé…

 

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À la découverte du Val de Saire

Comme un petit air de chapelle Sixtine, sur les côtes de la Manche. Église Notre-Dame de Montfarville. Elle abrite un ensemble de toiles signées Guillaume Fouace. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°126
Par Stéphane William Gondoin.
 
 
Stèle élevée à la mémoire de Marie Ravenel, au pied de sa « seconde vallée » de Fermanville. (© Stéphane William Gondoin)
Stèle élevée à la mémoire de Marie Ravenel, au pied de sa « seconde vallée » de Fermanville. (© Stéphane William Gondoin)

Bien explorer le Val de Saire, c’est d’abord s’imprégner de l’atmosphère des lieux et accepter de laisser du temps au temps. C’est attendre à l’abri l’espace d’un grain, pour retrouver le soleil quelques minutes plus tard et s’en aller assister à la magie d’une aurore ou d’un crépuscule estival au cap Lévi. De Saint-Vaast-la-Hougue à l’anse du Brick, de la pointe de Barfleur au château de Carneville, vous êtes ici… ailleurs !

Quels sont les points communs entre Marie Ravenel, simple meunière qui passa l’essentiel de son existence dans un moulin, à moudre le grain et à élever ses marmots, et Alexis de Tocqueville, descendant d’un lignage prestigieux, qui joua un rôle politique éminent ? Tous deux, d’abord, vécurent en Val de Saire et témoignèrent, chacun à sa manière, de leur attachement à leur terroir. Tous deux, ensuite, ont gravé leur nom au panthéon des lettres françaises, la première comme poétesse, le second comme écrivain et historien. À ce duo improbable, nous ajouterons bien sûr le besogneux sieur de Gouberville, ce diariste obser…

 

Définition d’un terroir ancien

Le Val de Saire est un pays naturel qui tire son nom d’un fleuve côtier de 30,2 km de long, dont le bassin versant couvre 125 km². Prenant sa source dans la commune du Mesnil-au-Val, la Saire se jette dans la Manche entre Réville et Saint-Vaast-la-Hougue. Au nord, une multitude de minuscules cours d’eau, ruisseaux de Hacouville, de la Couplière, de Cliquempoix, rivière de Varouville (liste non exhaustive) se faufilent jusqu’à la mer, alimentant parfois des étangs côtiers, paradis des oiseaux. Leurs bassins versants sont également compris dans le Val de Saire, qui correspond donc à toute la partie nord-est de la péninsule du Co…

 

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DOSSIER « Val de Saire – trésor du cotentin  » (16 pages) :


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Val de Saire – Toute une histoire…

Le Val de Saire. Vue de la pointe de Barfleur : au premier plan le port de Barfleur et le phare de Gateville en arrière plan. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°126
Par Stéphane William Gondoin.
 
 
Le Val de Saire : panorama depuis le site perché de La Pernelle. (© Stéphane Wiliam Gondoin)
Le Val de Saire : panorama depuis le site perché de La Pernelle. (© Stéphane William Gondoin)

C’est un endroit du bout du monde, l’un de ces lieux magiques où se marient terre, mer et ciel. Ici, les sols furent forgés par les caprices de notre planète au cours de lointaines périodes géologiques. Ici, il y a des dizaines de milliers d’années, des hommes passèrent en abandonnant des traces discrètes, quand d’autres s’installèrent à demeure dans ces paysages envoûtants dès le début du Néolithique. Avec son patrimoine architectural et naturel, avec ses toponymes tout droit descendus de Scandinavie, avec son cortège de légendes, le Val de Saire a beaucoup à nous conter.

C’est sans doute depuis les hauteurs du village de La Pernelle, perché à une centaine de mètres d’altitude, que l’on saisit le mieux l’essence de ce terroir. En contrebas, les haies d’un bocage heureusement préservé tissent comme une toile d’araignée s’étirant jusqu’au rivage. Et là-bas, dans le lointain, la Manche s’étend à perte de vue. Nous sommes bien là à la jonction de deux mondes, celui des travailleurs de la mer, cher à Victor Hugo, et celui des travailleurs de la terre, immortalisé par le pinceau de Guillaume Fouace, peintre emblématique du Val de Saire.

 

Définition d’un terroir ancien

Le Val de Saire est un pays naturel qui tire son nom d’un fleuve côtier de 30,2 km de long, dont le bassin versant couvre 125 km². Prenant sa source dans la commune du Mesnil-au-Val, la Saire se jette dans la Manche entre Réville et Saint-Vaast-la-Hougue. Au nord, une multitude de minuscules cours d’eau, ruisseaux de Hacouville, de la Couplière, de Cliquempoix, rivière de Varouville (liste non exhaustive) se faufilent jusqu’à la mer, alimentant parfois des étangs côtiers, paradis des oiseaux. Leurs bassins versants sont également compris dans le Val de Saire, qui correspond donc à toute la partie nord-est de la péninsule du Co…

 

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DOSSIER « VAL DE SAIRE – TRÉSOR DU COTENTIN  » (16 pages) :


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Le palais Bénédictine de Fécamp

Sans rapport avec l’ancienne abbaye bénédictine de Fécamp, le palais Bénédictine s’enorgueillit d’une façade à grand spectacle. Gothique et Renaissance, elle honore aussi la Normandie, avec les pierres de silex du pays de Caux et les fameuses briques rouges. ­­Gargouilles, lucarnes baroques et campanile ajoutent à l’extravagance de ce patrimoine. (© Wonguyt)


Jean-Luc Péchinot

Extrait Patrimoine Normand n°127
Par Jean-Luc Péchinot.

 

« Peut-on retenir un aveu / Quand l’âme éprise est toute en feu » et le baiser soyeux… comme une gorgée de Bénédictine ! Tableau de Nathalie Morales. (© Jean-Luc Péchinot)
« Peut-on retenir un aveu / Quand l’âme éprise est toute en feu » et le baiser soyeux… comme une gorgée de Bénédictine ! Tableau de Nathalie Morales. (© Jean-Luc Péchinot)

Entreprise la plus visitée de Normandie, le palais Bénédictine de Fécamp tient du chef d’œuvre architectural fin XIXe siècle. C’est là que l’on fabrique, depuis 160 ans, l’une des liqueurs les plus célèbres du monde.

Loué soit Dom Bernardo ! Bernardo Vincelli. C’est en effet à ce moine vénitien de l’abbaye de Fécamp que l’on devrait la Bénédictine. S’étant installé à l’abbaye de la Trinité en 1505, il y serait devenu alchimiste et herboriste en associant quelques-unes des plantes médicinales du plateau cauchois à des épices exotiques, pour en tirer un breuvage qui, cinq siècles plus tard, se définit comme « la grande liqueur française around the world ».

S’il n’existe aucune trace épistolaire de l’existence de ce moine inspiré, on ne peut nier par contre la sécularité de cette Bénédictine d’origine monastique. Une autre version veut qu’à la dispersion de l’ordre des bénédictins, à la Révolution, le manuscrit de la recette ait été racheté par un notable de Fécamp qui ne s’en soucia pas, ledit document, un Herbarius du XVIe siècle, ayant été acquis dans la bibliothèque familiale en 1863, par un de ses aï…

 

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